Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


samedi 19 novembre 2016

Mémoires d'Europe : Pays Bas


A l'occasion de ces quelques vrais clichés, on peut ajouter (c'est du vécu !)

- quand tu partiras quelques jours, le voisin arrosera tes plantes sans rien lui demander... tout le monde a la clef de tout le monde :-)
- ton voisin te donnera l'adresse d'un garage ou d'une casse automobile s'il s'aperçoit que tu n'as pas touché ta voiture pendant plus d'une semaine...
- la police t'appellera à 7 h 00 du matin pour t'informer que qu'un véhicule a percuté le tien à 4 h 00 du matin dans ta rue, mais qu'on sait qui a fait le coup...
- le même policier te demandera pourquoi tu n'as pas changé ton numéro d'immatriculation au bout de 15 jours, comme c'est obligatoire, alors qu'il t'indique que tu travailles là depuis... 6 mois... et qu'il sait même où tu travailles...
- tous les passants doivent peuvent regarder tout ce qui se passe chez toi à la nuit : fermer ses doubles rideaux, c'est suspect...
- un gamin au supermarché te pose une question en néerlandais, puis il comprend que tu n'as pas compris, donc il traduit immédiatement en anglais, puis comme il voit que tu n'est pas anglophone, il traduit dans la foulée en français : "Combien ça coûte ça ?" (sic)
- ton garagiste t'indiquera que "clutch", c'est "embrayage" en anglais... même pas en néerlandais
- ta bouchère te détaillera en français exactement le chemin pour la plage... à l'autre bout de l'Europe... et même où sont les meilleures glaces du coin...
- et une pièce de 10 centimes d'Euro suffit à aller ranger ton chariot du supermarché, soit... 10 fois moins qu'en France.

e tutti quanti !




dimanche 24 juillet 2016

Anvers




Si l'on aime les endroits empilant plusieurs cultures, plusieurs frontières, plusieurs époques, il faut passer un peu de temps à Anvers.

Le temps de retrouver les traces de toutes ces strates historiques qui se sont sédimentées avant la création de la Belgique, en 1830, donc tout récemment à l'échelle de l'histoire de l"Europe. 

Hollande, France, Espagne, Autriche, Allemagne, Grande Bretagne, à un moment où à un autre, ont planté l'un ou l'autre un drapeau ou un pied en terre anversoise, ajoutant l'activité portuaire ancestrale, largement ouverte sur le monde entier.

Alors où est l'identité d'Anvers ? Et bien : elle est anversoise, d'abord et essentielle.

Commerçante, opulente, jeune, dynamique, ouverte...  Telle qu'elle apparaît, sans voir - et même sans y croire - les si hauts scores de l'extrême droite flamande là-bas.

Deux endroits particuliers retiennent la curiosité et l'intérêt du visiteur : la gare et le "MAS"

La gare est celle d'une ville richissime, inaugurée en 1836. Ce palais ferroviaire veut impressionner l'arrivant, à ce point que les mariés s'y font photographier.

Quant au "MAS", Museum aan de Stroom ("Musée sur le cours d'eau", littéralement), il fut inauguré le 14 mai 2011. Il constituait le terme principal du voyage, coïncidant avec son cinquième anniversaire.

Le MAS et le quartier du port, où il se trouve, valent un voyage. 

Le bâtiment d'abord est architecturalement passionnant. Le projet qui l'abrite est également unique, regroupant collections historiques et ethnologiques de la Ville, expositions permanentes ou spéciales : de quoi y passer une bonne journée...

Mais le quartier du port, alentours, présente une belle rénovation urbaine manifestement réussie, le MAS étant son point crucial.

Malheureusement, la collection de peintures flamandes ne pourra pas être visible avant 2019, le musée des beaux arts étant en rénovation depuis... septembre 2011 ! Une nouvelle occasion de retrouver Anvers.








jeudi 14 juillet 2016

La sélection de l'été 2016





Outre le fait d'aller au devant de la chaleur et du soleil, si absents dans la nord de la France jusqu'ici cette année, ce petit tour franco-francais a permis de découvrir ces lieux peu connus, voire inconnus. 

Son terme était Albi - Classement du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO obligé - et on ne fut pas déçu : Saint Cécile, magnifique cathédrale en brique de la Reconnaissance, pouvait largement constituer le but du voyage. 

Pour autant, tant et tant d'autres lieux visités à l'occasion auraient mérité beaucoup plus de temps... Mais il fallait choisir. 

Voici donc la sélection 2016 !



dimanche 27 mars 2016

Allons à l'Opéra !





Une petite série d'images à l'Opéra de Reims, comme pour soi tout seul. Spectacle total, chaque représentation relève d'un travail à temps complet pour en mesurer à chaque fois la complexité et la performance des chanteurs et de tous ceux qui les portent jusque la scène. Pour une fois, la visite fut plus légère : les lieux étaient totalement vides. Mais encore : chaque couloir, chaque escalier, chaque espace résonnaient encore de la séance de Madame Butterfly, donnée la veille, ...et de toutes les autres; Quel lieu !





dimanche 6 mars 2016

Nec Mergitur





Il fallait revenir à Paris, pour plusieurs raisons importantes. Mais d'abord parce que cette ville reste extraordinaire, au sens le plus littéral du mot. Mais aussi flairer son atmosphère, après tout ce temps de ne pas l'avoir fréquentée, à son corps défendant.

On trouvera ci-dessous les adresses précises des lieux qui étaient l'objectif principal de la journée, si cela peut servir... car l'on s'aperçoit que l'histoire immédiate n'est pas toujours correctement écrite :

Le Carillon, 18 rue Alibert
Le Petit Cambodge, 20 rue Alibert
Café Bonne Bière, 32 rue Faubourg du Temple
Casa Nostra, 2 rue du Fontaine au Roi
Le Bataclan, 50 boulevard Voltaire
La Belle équipe, 92 rue de Charonne

In memoriam





samedi 20 février 2016

Noir destin


"Constellation de la douleur", oeuvre de Christian Lapie, qu'il fallait regarder de plus près. C'est fait. Sur ce chemin des Dames où tant et tant y sont morts.

Ecoutez-moi, Tirailleurs sénégalais, dans la solitude de
   la terre noire et de la mort
Dans votre solitude sans yeux sans oreilles, plus que
  dans ma peau sombre au fond de la Province
Sans même la chaleur de vos camarades couchés tout
  contre vous, comme jadis dans la tranchée jadis dans
  les palabres du village
Ecoutez-moi, Tirailleurs à la peau noire, bien que sans
  oreilles et sans yeux dans votre triple enceinte de nuit.

(Léopold Sédar Senghor, Aux Tirailleurs sénégalais morts pour la France, 1938)




dimanche 7 février 2016

L'Eclusée (suite)



Trouvée par internet et achetée, cette gravure originale de 1889 d'après "L'Eclusée", présentée cette année là au Salon des artistes français par Ferdinand Gueldry


samedi 30 janvier 2016

L'Eclusée


Grande toile, mais peut-être parmi de celles qu'on regarde le moins. C'est que les naturalistes ne peuvent rivaliser avec les impressionnistes. Peut-être un juste retour des choses : car ce sont bien les naturalistes qui étaient à la mode pour leurs contemporains. Van Gogh n'a que vendu une seule toile alors qu'il n'en produit 80 pendant les 70 jours qu'il a passé à Auvers sur Oise. Et Ferdinand Gueldry exposait encore en 1933, alors que Picasso et Monet exposaient aussi déjà. Mais Gueldry n'a même pas de page "Wikipédia". Sic transit.

Passons : cette toile a arrêté le visiteur. Evidemment l'atavisme familial fluvial y est quelque chose. Voici donc l'éclusée "avalante", c'est à dire descendante vers l'aval.  Gueldry aime les scènes de canotage et autres. Cette toile ouvre une perspective bien travaillée : le fond de l'écluse l'impose.

Au delà, nous sommes sans doute un des dimanches de l'été d'une des années 1880 - le tableau a été présenté en 1889. Sportifs et promeneurs se mêlent dans la douceur de l'après-midi. Ce que l'on appelle une "promenade démocratique", apanage d'un pays apaisé et pacifique, fait rare sur la planète, à l'époque comme maintenant. Le tableau est visible au Musée des Beaux-Arts de Reims.

dimanche 17 janvier 2016

Sélection des images 2015 : bouclage





La sélection d'images pour l'année 2015 présente un programme réfléchi et moins spontané que les autres années. Les lieux, pour la plupart d'entre eux, étaient en effet prémédités, pour une raison ou pour autre. 

Mais il faut s'inventer de temps en temps un programme de visites à partir de ses curiosités et intérêts : à défaut, la frustration viendrait trop forte... comme un engagement pris avec soi-même, mais qu'on ne suivrait jamais.

Ainsi, 2015 a permis de visiter Bergues et Dunkerque, totalement inconnus mais pourtant proches, le vieux Bordeaux, jusqu'ici ignoré, la corderie de Rochefort, ce morceau du XVII° siècle tombé au milieu du XXI°,  les Ardennes méconnues, richissimes d'histoire,  l'Abbaye d'Ourscamp, lieu cistercien très important, très proche, mais jamais vu, le tout nouvel auditorium de la Maison de la Radio si attendu...

Malgré le peu d'attrait pour le tourisme guerrier, le centenaire de la première guerre mondiale ne peut ignorer le regard porté sur ses innombrables traces, de plus près et en proximité, comme par devoir du citoyen habitant de ces régions ravagées.

Ajoutons quelques images d'opportunité ainsi que quelques étapes rémoises stockées sur la liste personnelle imaginaire : la synagogue et la villa Demoiselle.

Enfin les étapes plus lointaines : un séjour à Stockholm, remarquable à tout point, et les empreintes canadiennes déjà connues et amies et désormais plus sélectives.





   

vendredi 1 janvier 2016