Printemps au bord de l'Armance

Que nour l'attendions, ce printemps, après cet hiver inhabituellement rude. Et bien on n'est pas déçu, il est bien là, depuis plusieurs semaines maintenant, cette fois-ci au bord de l'Armance, joli nom pour une jolie rivière, au coeur d'un vieux et solide terroir. De quoi vous remettre quelques idées en place.

Les images sont ici

Pur Design

Les amateurs de graphisme et de design pourront se rendre en urgence sur ce site incroyable, d'abord adressé aux pandas qui s'ennuient, si je comprends bien, mais qui accessoirement propose des séries graphiques formidables que je vous laisse découvrir.

Pour les fanatiques, on pourra aussi regarder ici, ici, ici, et ici.

En voici une qui a particulièrement retenu l'attention : celle des logos minimalistes particulièrement évocateurs, dans la veine Less is More. Peu importent les marques ou entreprises de référence : c'est juste... bien vu.

 

 (Je n'avais jamais fait attention à la flèche entre le E et le X !)

Et puis ces trois derniers, remarqués dans une autre série :

Les statistiques du blog

Plus de 50 000 pages du blog vues le 9 avril dernier depuis novembre 2007, cela se fête. Alors quels sont ces visiteurs ?

Des Francophones d'abord... Evidemment, mais aussi Américains et Allemands. Et pas seulement, à l'évidence,  les quelques amis d'ici ou de là. Toujours pas de Mongols ni de Boliviens... et de grosses zones aveugles en Afrique et en Asie centrale : l'image de la toile mondiale ne s'est pas corrigée ces dernières années. On se consolera en tout cas de n'avoir eu aucun visiteur groenlandais !

Quant à nos visiteurs bien français, on constatera avec plaisir leur bonne répartition sur l'ensemble du territoire  : aucun tropisme nordiste - au sens large - n'est décelable sur la durée, même si l'on sait que les visiteurs Chtis sont particulièrement nombreux dans la dernière période. Allez savoir pourquoi. 

Les contenus privilégiés sont étonnants : l'art Maya bat tous les scores de fréquentation, suivi de très loin par Caillebotte. Faut-il y voir le passage répété de collégiens à la recherche d'infos pour leur exposé du lendemain, et qui se repassent, indéfiniment, d'année en année, les liens directs aux deux messages concernés ?

Rendez vous à la 100 000° page vue. La fréquentation du blog augmentant très régulièrement, et au rythme actuel, nous y serons vers août 2013. 

Signalons enfin que la consultation des pages de photographies et les téléchargements de contenus - notamment musicaux, pour les morceaux proposés dans les messages blog - sont comptés à part et qu'ils atteignent, de 2007 à ce jour, le nombre de 122 183. Soit, au total, 172 000 marques d'intérêt de la part de l'univers entier en un peu plus de trois années.

Merci, frères humains !

Images du futur... en chocolat

Ces images naïves du début du XX° siècle ont été éditées par la fabrique de Chocolat Hildebrand à l'attention des petits allemands pour figurer le futur, à savoir l'an 2000. Toujours intéressant, le petit jeu de devinette du futur quand on l'examine rétrospectivement.

On notera une prédominance très nette des divers moyens de transports, et tout particulièrement de ceux qui permettent de se mouvoir en l'air, culture technicienne oblige.

En revanche, il est curieux de constater que si ces images sont censées représenter le futur des techniques, l'évolution de l'habillement, lui, n'a pas été pris en compte, et nos petits personnages sont habillés... comme en 1900. 

Landart

Patrick Dougherty, artiste américain qui doit assez bien vivre, compte tenu des nombreuses installations portées à son crédit ces dernières années, se rattache à l'évidence au Landart. J'adore ce type de performance, qui marie deux contraires : d'une part le caractère brut des matériaux et de l'environnement de l'oeuvre, d'autre part la performance esthétique, souvent sophistiquée, qui donne corps à la réalisation, souvent ephémère.

Autre caractère du Landart : il s'offre à tous, de manière inattendue. En cela, le Landart est un art démocratique, accessible, communicable au plus grand nombre.

Les installations de Patrick Dougherty sont inspirées de son environnement agricole natal, en Caroline du Nord. J'aime particulièrement quand les éléments naturels prennent d'assaut les bâtiments, comme pour rappeler que la nature reprendra toujours, un jour, ses droits. Et également quand les vagues et rouleaux de jonc, dans la dernière image, s'appuient sur la haie de peuplier pour renvoyer au spectateur cette question essentielle : nature ou... culture ?

Les jours d'après

Et bien voilà, comme pour Haïti en son temps, les images du Japon dévasté s'offrent déjà sur Google Earth. Du coup, il est tentant de mettre en oeuvre un petit "avant/après"... dont voici quelques extraits, dans l'ordre : la ville de Tomioka, l'Est de Sendaï, La centrale de Fukushima, les abords de la Centrale au Sud et la Ville de Sengai. 

Et les campagnes bien arrangées et verdoyantes de faire la place aux étendues sombres et boueuses, et ces zones d'habitations transformées en terrains vagues. Bon voyage.